Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............

vendredi 22 octobre 2010

Adieu Nevers...

Ils sont arrivés à 8H précises, comme convenu. Deux solides gaillards et leur camion. Leur mission ? Déménager le 10 bis rue Pierre Bérégovoy à Nevers, direction le 4 rue du Nord à La Charité.
En 3 temps 3 mouvements, l’appartement est vidé et le camion remplit. Il faut dire que Papa avait bien avancé le travail. Quasiment tout était empaqueté, identifié et rangé . Les meubles étaient démontées et les objets fragiles protégés par des couverture. Bref, du gâteau pour des pros.
Un dernier tour d’inspection pour vérifier que rien n’avait été oublié, on ferme la porte et, vers 10 H,  le départ . Terminé Nevers. Après la période Arthel, 20 ans tout de même, une autre page se referme : 7 années de la vie  de Jean-Charles et d’Assunta ; pour cette dernière, les dernières semaines ont été bien difficiles et alors que l’horizon semblait se dégager, ce malheureux accident est venu retarder ce nouveau départ.
C’est impressionnant un appartement vide ; les pas résonnent étrangement dans le silence. On entre dans une pièce et on se remémore immédiatement comment elle était, avant, du temps où il y avait de la vie.
Dans la pièce qui fut le salon, une photo est restée, posée sur la cheminée : maman.
A La Charité, les choses sont moins simples. La rue du Nord est plutôt étroite et la circulation assez intense. En effet, cette rue est la principale liaison nord-sud de la ville et il faudra déplacer à plusieurs reprises le camion. Malgré tout, après intervention du sheriff local (la demande du déménagement, bien qu’effectuée en temps et heure, n’a pas encore été validée par la mairie, peut-être l’est-elle à l’heure où j’écris !!) il est 13H lorsque les déménageurs repartent. C’est terminé. Enfin presque ! reste plus qu’à ranger……
Pour Papa, une nouvelle vie commence. Il va lui falloir d’abord installer toutes ses affaires, puis prendre ses marques dans son nouvel environnement. Cela demandera probablement quelques temps.
Ensuite, il ira à la découverte de la ville et devra nouer de nouvelles relations. Son ami Lucien Verdenet, connu comme le loup blanc à La Charité, lui à déjà présenter quelques autochtones.
Puis il reconnaitra le parcours pour se rendre Aux Opalines, dès que maman y sera revenu, ce qui devrait se faire au début de la semaine. Un parcours d’environ 1K5, mais à La Charité, les côtes sont rudes.
Alors seulement, certes chacun de leur côté mais si proches tout de même, ils seront prêts à affronter ce nouvel hiver dans les meilleurs conditions possibles.
Portez-vous bien.

dimanche 17 octobre 2010

Hop, Hop, Hop.....


Depuis samedi dernier, nous sommes partis quelques jours en vacances et je pensais pouvoir écrire tranquillement mes billets. C’était sans compter sur le sieur Matïas : vouloir se servir d’un ordinateur en sa présence, c’est comme l’escalade de l’Himalaya en tongs, mission impossible !Dès que le Bougre aperçoit l’outil, il se rue sur vous, exige de s’installer sur vos genoux, se saisit de la souris et tapote toutes les touches. Bref, impossible de prendre le contrôle de l’ordi. Alors j’abandonne, lâchement, le combat en remettant l’exercice à plus tard.
Je me dis que le soir venu, lorsque vaincu par la fatigue il plongera dans un sommeil réparateur, je pourrai enfin écrire tranquillement ma contribution.
Pas de bol, quand vient l’heure du coucher, l’Oiseau Rare ne l’entend pas de cette oreille : debout dans son lit, il épie nos moindre mouvement et si il voit apparaitre l’ordi, il se met à glapir en faisant de grand signes des bras.
Seule solution pour que Monsieur s’endorme, s’allonger et éteindre la lumière, en se disant qu’une fois qu’il sera endormi, je pourrai rallumer et vaquer à ma tâche. Mais la position horizontale, dans le noir de surcroit, n’est pas propice à une veille prolongée et je m’endors à peu près aussi vite que le Gnome
Cet après-midi, nous avons décidé de rester à l’hôtel, de façon à ce qu’il puisse faire une bonne sieste réparatrice. En ce moment il dort. Je me suis mis au piano, installé sur un petit bout de bureau devant la fenêtre dont j’ai soulevé une petite partie du rideau pour y voire un peu clair et en espérant que cette lumière, bien que tenue, ne vienne pas réveiller la Bête.
Avec un enfant de 2 ans, vous n’êtes peinards que lorsqu’il dort.
Le reste du temps, tout le reste du temps, c’est alerte rouge. Une seconde d’inattention et le Petit Misérable vous fabrique une embrouille. Bien sûr, il y a la solution de le ligoter dans la poussette, mais Sa Seigneurie ne l’entend pas de cette oreille et vous le fait savoir en émettant des sons qui vous mettent très rapidement les nerfs en lambeaux.
Alors, on lui rend sa liberté et le voilà lâché sur la voie publique qu’il privatise d’ailleurs dans les plus brefs délais, en occupant toute la largeur sans se préoccuper des autres usagers, fussent-ils des voitures.
Alors vigilance totale et lorsque je le vois partir dans une mauvaise direction, j’anticipe en poussant un  : “Hop!Hop!Hop!” qui le remet dans le droit chemin.
De même lorsque nous sommes à table et qu’il va incessamment provoquer  une catastrophe (du genre je fais tomber mon verre, lorsqu’il est plein de préférence, je renverse une bouteille, je plonge les mains dans le plat qui vient d’arriver, je me lève sur ma chaise…etc…), ce qui se produit en permanence, je fais retentir le fameux : “Hop!Hop!Hop!” qui le remet dans le droit chemin, situation qui, je vous rassure, ne dure que quelques très courts instants.
Mais ne voilà-t-y pas que le Gredin s’est approprié l’expression et qu’il nous la colle dans les dents quand on contrarie Son Eminence ;  ainsi, si vous lui enlever son verre pensant qu’il a terminé et que ce n’est pas le cas, il fait péter un sonore “Hop!Hop!Hop!”, ce qui évidemment nous empêche de garder notre sérieux ce que le Petit Misérable à vite compris.
J’essaie d’imaginer la tête des parents s’il leur place un joli “Hop!Hop!Hop!” à bon escient.!!
Portez-vous bien.

mercredi 13 octobre 2010

Pas beau les Baux...



Connaissez vous les Baux de Provence ? Fontaine de Vaucluse ?
Nombreux sont ceux qui vantent les beauté de la Provence. Ils n’ont pas tout à fait tort, c’est une belle région ou il fait (presque) toujours beau et à condition d’aimer le vent, quasi omniprésent.
De belles régions, il y en a bien d’autres en France, moins renommées certes, mais toutes aussi remarquables.Cependant, il est un domaine ou la Provence détient le pompon national : celui de l’exploitation commerciale à outrance.
Pas un endroit un peu intéressant qui ne soit squatté et défiguré par les marchands du temple. Par exemple, pour admirer le magnifique panorama sur la campagne visible du haut des Baux, il faut maintenant payer…Pas beau les Baux ! 

Et je pense qu’il se prépare la même chose à Fontaine de Vaucluse, ou une barrière, encore franchissable cependant, empêche l’accès au bord du gouffre ; la prochaine étape est sans aucun doute le péage…..
Bah, il restera toujours quand même des petits coins sympas, faudra simplement les trouver.

mercredi 6 octobre 2010

Il y a un an...


Je l’ai écris il y a un an, pour annoncer mon départ à la retraite et je l’ai envoyé à un certain nombre de personnes pour les informer de l’évènement. Au nombre de réponses reçues, çà n’intéressait pas grand mode  Ca relativise l’importance, qu’on peut donner à sa petite personne.
Un an après, il est peut-être intéressant de le relire. Le voici ci-dessous :

Vous a-t-on déjà entretenu de l’année 1949 ? Evidemment!
Car quatre ans après la fin de la guerre, de grands évènements vont bouleverser le monde : la proclamation de la république Populaire de Chine et de la République fédérale d’Allemagne, la formation de l’OTAN, le premier journal télévisé, l’explosion de la 1ère bombe atomique soviétique, le train Paris-Bordeaux qui bat le record de vitesse à …131 km/h, etc.…etc.…
Cette année là, un vent mauvais emportait Margaret Mitchell, Marcel Cerdan, Ginette Neveu, Richard Strauss….Dans les maternités Dominique Strauss Kahn, Arsène Wenger, Bruno Mégret, Bruce Springsteen et autres Julien Clerc poussaient leurs premiers cris et, tandis que sur les écrans triomphait la « charge héroïque » de John Wayne, c’était » jour de fête » pour les « amants du capricorne ». Bourvil nous expliquait « la Tactique du gendarme » et Ray Ventura à « la mi-Août » admirait « la cabane au Canada » de Line Renaud.
Toutefois, c’est le 4 octobre, alors que les « feuilles mortes » se ramassaient à la pelle que s’est produit l’évènement le plus considérable : non, je ne veux pas parler de la naissance de Luis Sepulveda, auteur de l’immortel « Histoire de la Mouette et du chat qui lui apprit à voler » mais de celle de Guy Capdeboscq.
Jamais entendu parler ? Sans doute, mais c’est dommage. Doté d’une personnalité d’une banalité totale il passa une enfance tranquille entre parents et grands parents aimants ; sa scolarité besogneuse ne laissa pas de grands souvenirs à ses professeurs et désespéra plus d’une fois son pauvre père. Son devoir militaire accompli dans l’anonymat d’une caserne en Allemagne, comme tout le monde, il se maria, eut deux enfants et, quelques années plus tard, comme tout le monde il divorça.
Vous auriez probablement ignoré à jamais son existence si vous n’aviez trouvé ce matin dans votre boite à lettres cette carte vous informant que, suite à quarante années de présence au travail pendant lesquelles, appliquant avec opiniâtreté sa devise consistant à ne jamais remettre au lendemain ce qu’il avait l’intention de laisser faire aux autres et s’efforçant péniblement de justifier le maigre salaire qu’il volât à ses patrons successifs, il prendra à partir du 1er novembre 2009 une retraite qui délivrera enfin de sa présence son employeur et ses malheureux collègues.
Alors, enfin, il jettera aux orties ses tristes oripeaux et commencera pour lui une vie tant attendue de gloire et de lumière : il deviendra le Mozart de l’aquarelle, l’Arcimboldo du jardinage, le Rachmaninoff de la photo, l’Attila des rivières à truites.
Enfin peut-être !
Si vous le rencontrez, ne le détrompez surtout pas, il rêve…D’ailleurs il ne vous croirait pas.

Pas mal non ?
Portez-vous bien.

Le vent mauvais...

La photo date du 2 octobre.
On y voit notre maman, un joli sourire s’étire sur son visage.   
Dans ses yeux brille une petite lueur joyeuse.  
La mine est reposée et le teint frais.
Pour moi qui l’avait vue à Nevers fin aout, la transformation est radicale et l’avenir semblait à nouveau s’éclaircir. Car en plus, elle reprend petit à petit de la vitalité, jusqu’à se lever de son fauteuil et oser quelques pas, certes bien hésitant, mais annonciateurs des progrès à venir.
Aujourd’hui, elle est à l’hôpital de Nevers, col du fémur cassé.
Il semblerait qu’encouragée par la récupération de ses forces, trop confiante dans ses capacités, et surtout déterminée comme toujours à se débrouiller par ses propres moyens, elle ait voulu s’installer seule dans son fauteuil sans demander d’aide. Elle est tombée et sa chute a occasionnée la fracture.
C’est la grosse tuile. D’abord pour elle, évidemment. A l’heure ou je tape ses mots, je l’imagine dans son lit d’hôpital. J’espère que le nécessaire a été fait pour qu’elle ne souffre pas, l’opération devant intervenir dans les 48H. Elle n’avait pas besoin de cela. Ses efforts pour remarcher risque de se trouver anéantis par cet accident, et je me pose d’ailleurs la question de savoir si maintenant elle pourra vraiment remarcher. De longues et douloureuses séances de rééducations l’attendent, ce n’était vraiment pas le moment qu’un tel pépin survienne alors qu’elle était en pleine reconstruction.
C’est une tuile aussi pour mon père. En pleine préparation de son prochain déménagement, totalement déstabilisé par son départ pour La Charité, il tournait déjà comme un lion en cage dans cet appartement vide de la présence de sa femme, mais encombré de tous les cartons préparés, des meubles démontés et de tout ce dont il va se séparer. C’est une nouvelle épreuve et terrible épreuve qui l’atteint. Je le sais à bout de forces, morales et physiques,  et il ne pourra se reposer (peut-être)que lorsqu’il sera installé dans son nouvelle appartement. Ca parait encore bien loin. Il faut vraiment qu’il soit costaud!
Francis sera à Nevers demain, c’était de toute façon prévu, et j’y passerai vendredi.
Le vent mauvais souffle depuis un moment dans la Nièvre. Puisse-t-il s’apaiser enfin et laisser à mes parents la tranquillité qu’ils méritent….
Portez-vous bien.

lundi 4 octobre 2010

dimanche 3 octobre 2010

Pas content du tout....


Pas content du tout…
Hier, Windows m’annonce que le service blog va être fermé et qu’il a passé un accord avec WordPress pour héberger tous les blogs existants.
En fait, pas le choix, la procédure de transfert automatique n’existe que vers ce fournisseur.
Le transfert se fait sans problème, sauf que je constate que la présentation du blog est loin d’être aussi conviviale et que les paramétrages possibles  sont en anglais.
Heureusement, il existe une traduction.
Malheureusement cette traduction a été faite par une vache espagnole sous acides.
Bonne nouvelle, il y a pleins de widgets intéressants permettant d’améliorer le blog
Mauvaise nouvelle, ils sont tous payants.
Et,  la pub est omniprésente.
Bref, je suis très mécontent après Microsoft
Pour l’instant, pas trop le choix, je continue comme ça, mais je cherche un nouvel hébergeur.
Portez-vous bien.

vendredi 1 octobre 2010

Il arrive...

On en a pas encore vraiment conscience, surtout ces derniers jours où on serait tenté de se balader en bras de chemises, pourtant c’est sûr, il arrive.
D’ailleurs, certains signes ne trompent pas. Dans mon jardin par exemple. Les dernières fleurs luttent avec l’énergie du désespoir pour résister à la température nocturne. Les dahlias piquent du nez, mais leurs floraisons échevelées se dressent encore fièrement. L’hortensia dans son coin à peint la pointe de ses feuilles d’une touche de rouille et ses grosses boules si touffues cet été commencent à se déplumer. Quand aux tournesols, ils  dressent leurs longues tiges décharnées vers le ciel, leurs cœurs ont noircis et leurs pétales  naguère flamboyants ne méritent plus leur nom de soleil. Au pied de la pompe, les impatients ne exultent encore : les grosses chaleurs ne sont pas leur fort et la douceur actuelle  leur convient parfaitement. Un géranium rouge solitaire fait pendant à un oeillet ratatiné tandis que le fuchsia et son copain bégonia, calés contre le mur de la maison, se demandent quand ils vont pouvoir rentrer à l’abri.
Il arrive, et mon olivier a mis les bouchées doubles. Il s’est couvert de petites boules censées être des olives, mais seules deux d’entre elles ont atteint une taille acceptable. Un peu court pour faire mon huile…
Il arrive, et même le soleil semble s’être résigné à cette fatalité. Ses rayons ne chauffent plus guère et ils n’ont plus la force de monter haut dans le ciel. Ils se contentent d’éclairer d’une lumière rasante les dernières fleurs.
L’hiver arrive et dans quelques semaines, le jardin s’enfoncera dans un long sommeil dont seul le printemps à son retour pourra le tirer.
Et si il décidait de ne pas revenir ????
Ca fout les boules….
Portez-vous bien.