Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............

jeudi 27 février 2020

Biarritz (1)


2018
Annus Horribilis
Je crois que c’est ainsi qu’on qualifie une année épouvantable.
Mais il ne faut pas s’imaginer que le matin du 1er janvier apporte sérénité et apaisement.
Non, les blessures sont toujours là et on sait bien que si elles elles se refermeront, elles ne cicatriseront jamais. Seul le temps apportera un peu de baume sur nos chagrins.
En ce début 2019, les plaies sont encore à vif et exacerbent notre sensibilité. .
Au téléphone, Colette m’annonce son envie, non, son besoin de quitter cette région à laquelle se rattachent trop de mauvais moments. 
Et, en silence,  je partage ce désir.
C’est drôle, la Côte d’Azur apparaît comme un eldorado où tant de gens rêve de venir s’installer pour profiter de la grande bleue et du soleil quasi permanent. je reconnais que nous étions dans cet état d’esprit.
Mais ça c’était avant...
7 ans plus tard, notre regard sur la région a bien changé. Certes, il fait toujours aussi beau, la mer est chaude et l’arrière pays est magnifique.
Ca c’est pour les cartes postales.
Dans la réalité, la Côte n’est qu’un long ruban de béton, partout où porte le regard, des grues, des grues, des grues. Nice et les communes limitrophes forment une métropole de plus de 500 000 habitants, coincée entre mer, montagnes et aéroport, pollens et pollutions s’y accumulent. Et comme il ne pleut presque jamais, l’air y est vicié et néfaste pour la santé, tout ça vient tapissé nos poumons. Nice-Matin, le quotidien régional, révélait récemment que cette pollution est la cause directe de 500 morts par an !
Je passerais rapidement sur le coût de la vie, chacun sait qu’ici tout est plus cher qu’ailleurs, à commencer par les logements, pour parler de la mentalité de la population.
En Provence, en Occitanie et dans bien des provinces quand vous vous vous vous baladez, vous entendez chanter les accents locaux. Ici, vous pouvez entendre les accents Italien, Maghrébin, Africain, Russe (surtout Russe) où aucun, mais le fameux accent niçois chantant est une denrée rare, très rare. Il faut savoir que la Côte d’Azur est une terre d’immigrés, le niçois d’origine est une espèce en voie de disparition.
Reste une population qui pour la plupart survit tant bien que mal, et plutôt mal que bien, avec un seul objectif : paraître ! Faire le beau ! Avec la bagnole, le logement, les fringues, mais aussi des patates aux repas. Ceci se ressent sur le caractère des gens, pas de convivialité, le sourire en option, bref une mentalité détestable.
C’est tout cela que nous voulions fuir...
Partir, certes, mais pour aller où ? 
Nous avons tellement bougé que nous ne nous sentons nulle part chez nous.
Nulle part ?
Si !
Aussi loin que remonte ma mémoire, j’ai toujours aimé Biarritz. De tout temps j’ai espéré aller y vivre, mais les aléas de la vie sont rarement compatibles avec les rêves et j’avais fini par me contenter de quelques jours de vacances par an, avec toujours ce déchirement lorsqu’il fallait repartir. 
Au fil du temps, Colette avait fini par partager mon attachement à cette ville laquelle elle se sentait particulièrement en phase.
En ce mois d’avril 2019, la décision est prise, nous allons partir. 
Bien, mais zou ?
Cramponné au téléphone, la sueur au front, j’attends avec angoisse que Colette me dise où elle voudrait que nous partions. Dans l'oreille, j'entends ces trois syllabes...
Biarritz !
J’en aurai pleuré.....
 
                                                                                   A suivre...                                                                                                                                   





mercredi 19 février 2020

dimanche 16 février 2020

Home sweet home...


Je vais ouvrir ce billet sur une photo :



Des cartons !

Et qui dit cartons dit ...déménagement !
Et c’est ce qui va arriver : trois ans jours pour pour jour après notre installation avenue de Cannes, les déménageurs vont débarquer pour charger meubles et cartons et les emporter vers notre nouvel home sweet home.
Un déménagement, c’est aussi l’occasion de faire du tri, de se débarasser de toutes ces choses inutiles
dont on s’est dit un jour “ça peut servir”... et dont on s’aperçoit au bout de trois ans que non, ça n’a finalement pas servi.
Tout en triant mes “poupouilles”, je laisse mon esprit vagabonder en repensant à tous ces appartements et maisons dans lesquels j’ai vécu...
Petit tour rapide de ces pérégrinations.
Tout à commencer dans les années 60 à...
1-SAINT-MAURICE
A l’époque banlieue campagnarde de Paris, en lisière du bois de Vincennes et proche de l’Hippodrome.
Puis, le petit appartement étant devenu trop étroit, direction...
2-ALFORTVILLE
Oû je devais rester chez papa et maman jusqu’à 20 ans passés. Mais à un moment, il faut bien quitter le nid et c’est avec Jocelyne ma future femme que je m’installais dans un studio en lisière du bois de Vincennes à...
3-CHARENTON
C’était un logement très sympa, tout proche du boulot et de Paris, l’idéal. Mais trop petit quand un héritier c’est annoncé. Il n’était déjà pas très facile de trouver un logement dans ces années, heureusement, grâce à une relation bien placé à l’office d’HLM, notre dossier fut rapidement traité et nous obtimes un superbe deux pièces dans une résidence toute neuve, à
4-JOINVILLE LE PONT (♪♪♪pon-poooon♪♪♪♪)
C’étaient les années 70, et tous les parisiens rêvaient de partir vivre à la campagne. Nous ne faisions pas exception à la règle, sauf que nous, nous avons mis notre projet à exécution.
Je ne vais pas entrer dans les détails, ce serait trop long, simplement j’avais trouvé du travail dans un secteur alors en pleine expansion, la grande distribution. Alors, un beau jour, début de notre périple. Première étape, la Nièvre où mes parents possédaient une maison de campagne oû nous nous sommes installés dans un premier temps, à
5-ARTHEL
Vivre dans cette maison en pleine campagne, c’était le rêve devenu réalité, sauf que le rêve s’est peu à peu transformé en cauchemar. Le magasin où j’avais été affecté se trouvait à Decize, à 60kms, à parcourir matin et soir. A priori rien d’insurmontable, sauf que mes horaires de travail m’imposaient de partir le matin à 5H, pour un retour au mieux vers 21H. Épuisant. Au bout d’un moment à ce régime, l’évidence s’imposait, il fallait se rapprocher du magasin. C’est à
6-SAINT LEGER DES VIGNES
Que nous avons loué une petite maison, à 5 mn du magasin. Ca m’a changé la vie, mais ça n’a pas durée, car la société me nomma sous-directeur dans un magasin qui allait ouvrir à Prémery, donc, retour à
7-ARTHEL
Qui, le hasard faisant bien les choses, se situait à seulement une 10zaines de kms. Cette situation dura quelques mois, jusqu’à ce que je sois promu au poste de directeur. C’était une grande fierté mais ça imposait un nouveau déménagement dans la ville où se trouvait mon affectation. C’était dans l’Indre, à
8-LE BLANC
Là encore, quelques mois passèrent avant qu’on me propose de prendre la direction d’un magasin tout beau tout neuf à Nevers. C’était trop beau, notre point de chute était tout trouvé, avec un retour à
9-ARTHEL
Juste pour quelques temps, car nous avions choisi de nous rapprocher de Nevers en allant habiter à
10-MONTIGNY AUX AMOGNES
Une maison isolée à l'orée de la forêt mais pas pour très longtemps non plus avant de migrer vers
11-SAINT MARTIN D’HEUILLE
C’est là que sont apparus les premières lassitudes de la vie provinciale et que l’idée d’un retour en région parisienne prit corps peu à peu pour finalement se concrétiser au bout de trois ans. Direction
12-PARIS XIIème
Pour squatter l’ancien appartement de la grand-mère et d’en être expulsé au bout de quelques mois. Grâce aux bonnes relations que j’avais avec la mairie communiste, j’obtins un logement à
13-GENNEVILLIERS
Ce fut la découverte d’une banlieue chaude ou pourtant nous n’eûmes jamais aucun problème, toutefois quand l’occasion se présenta, nous partîmes dans le “sud”, à
14-EVRY
Ville sans âme de la grande banlieue qui fit éclore en nous une allergie à cette environnement et une envie de repartir en province.Une opportunité professionnelle, et zou, direction la région Rhône-Alpes, précisément à
15-VIENNE
Nous avons découvert l’appartement le jour de l’emménagement et nous ne fûmes pas déçus. Un grand appartement à l’ancienne, au coeur de la ville, au pied de la cathédrale, sans doute notre meilleure expérience à ce jour. Puis, suite à une mutation, nous voilà remontés vers le nord, au-dessus de Lyon à 16-MONTMERLE SUR SAÔNE
Dans une petite maison de village avec jardin qui malheureusement était situé à l’étage ce qui nous amena à envisager un nouveau déménagement. Changement de département, nous voici en Saône et Loire, à
17-SAINT-SYMPHORIEN D’ANCELLES
Près de Mâcon. Nous y avons battu tous les records, puisqu’au bout d’un mois, nous repartions, suite à une proposition professionnelle difficile à refuser. Cette fois encore, direction le “sud”, mais cette fois le vrai, la Côte d’Azur, dans une ville à côté de Nice, à
18-CAGNES SUR MER
Petite maison avec jardin, au fond d’un lotissement très calme, proche de la côte et des commerces. Nous y étions bien mais le propriétaire ayant décidé de vendre, nous voilà contraint à chercher un autre logement. Ce sera à
19-CARROS
Cette fois, c’est une grande maison, sans jardin mais avec une courette à l’avant et une grande terrasse derrière. Un peu loin des commodités et du bord de mer. Je ne reviendrais pas sur les raisons qui nous ont fait quitter cette maison, mais me voilà résidant à
20-OUMT SOUK
Ne cherchez pas cette ville sur la Côte d’Azur, elle est bien sur les bords de la méditerranée, mais sur la rive en face. Puis, après pratiquement un an, retour à
21-CAGNES SUR MER
En fait dans l’appartement qu’occupait Colette pendant mes aventures chez les bédouins...Très sympa, mais trop petit, alors, tout en restant à
22-CAGNES SUR MER
Nous trouvons un logement plus grand et à 5 mn de la plage.
Nous semblions nous diriger vers un peu de stabilité, mais les événements en décidèrent autrement.
Une nouvelle fois, il fallait songer au départ, vers une nouvelle destination, à
23- 

Bon, faut que je vous laisse, les cartons ne vont pas se faire tous seuls.
Comment ?
Que dites-vous ?
Je ne vous ai pas dit quelle est cette destination ?
Ah oui, effectivement...
Alors, je vous propose un petit jeu : essayez de deviner. Envoyez votre réponse par la rubrique “envoyez moi un message”...
Dans quelques jours, je vous enverrai un indice.
D’ici là, prenez soin de vous.