Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............

dimanche 30 octobre 2011

Mille milliards de mille sabords...

Sur fond de crise internationale, nos experts trouvent le temps de se déchirer sur un nouveau sujet de polémique : Tintin. Ou plutôt LE Tintin de Spielberg.
Qu'il est doux de s'affronter sur un tel combat. Quelque soit le vainqueur, (s'il y en a vraiment un), pas de risque de récession, d'éclatement de la zone Euro ou de perte du AAA.
L'affaire n'en est pas moins extrêmement grave.

vendredi 28 octobre 2011

Crise de Sarkophagie aigüe...

Dressé sur ses ergots, il faisait face à son peuple, les haranguant pour les convaincre que leur avenir c'était avec lui et personne d'autre...Dans la foule, chacun se regardaient, dubitatifs...Lui insistait, parfois charmeur, parfois souvent menaçant. Il sait qu'il a absolument besoin d'eux même si leur nombre s'est réduit comme peau de chagrin. Finalement, ils décident de le suivre, certains en traînant les pieds.

samedi 22 octobre 2011

Mille mercis...

Voici le script du scénario d'un film d'épouvante :
Automne 2011 :
DSK a démissionné du FMI et est de retour en France où son destin l'attend.
Il est sur un nuage, il surfe sur une popularité sans précédent. C'est sûr, c'est écrit, il sera le Prochain président de la République.
Bien qu'il n'y ait jamais été favorable, considérant que le choix du candidat s'imposait naturellement (lui),  il va participer à la primaire, organisée par le parti socialiste. Pas le choix. Comme prévu, Martine Aubry s'est retirée de la course à l'investiture. De son poste de 1ère secrétaire, épaulée par tous les hiérarques historiques, elle tirera les ficelles pour son ami Dominique en savonnant vigoureusement la planche pour Hollande.
Inutilement car les sondages ne s'étaient pas trompés, DSK est élu triomphalement dès le premier tour. Il a écrasé tous les turlupins qui pensaient avoir une chance. Les pauvres !
Il peut endosser le costume de sauveur que son épouse lui a fait tailler chez un grand faiseur de New-York.
Les sondages, toujours eux, le donnent largement gagnant contre Sarkozy, le parti est massivement soudé derrière lui, les courtisans candidats aux bons postes à pourvoir sont à sa botte, bref, la vie est belle...
Printemps 2012 :
La campagne électorale est lancée, les candidats font feu de tout bois. Sur fond de crise européenne Sarkozy s'enfonce de plus en plus, l'issue de la bataille ne fait plus de doute...
Bien sûr, il y a eu des coups sous la ceinture, mais sans gravité. Car la droite attendait patiemment le bon moment.  : ce ne sont plus quelques cartouches à blanc qu'elle va tirer, mais un Scud dévastateur qu'elle avait soigneusement gardé en réserve, bien au chaud. Nous entrons dans la dernière ligne droite, son heure a sonné, elle lâche la cavalerie : dans le Figaro daté du 16 mars 2012, un article révèle que DSK participait à des parties fines partouzes, à Lille, dans un hôtel parisien et même aux USA. Des gardes à vue sont menées, des mises en examen prononcées. Le candidat DSK s'insurge et exige d'être entendu par les enquêteurs pour "mettre fin aux "insinuations et extrapolations hasardeuses"...
Bien entendu, la droite et l'extrême droite se déchaînent contre DSK ; la gauche, mortifiée, parle de présomption d'innocence et essaie timidement de faire entendre sa voix. Mais celle-ci est largement couverte par les vociférations de la famille Le Pen. Le vieux cyclope a retrouvé une seconde jeunesse et il s'en donne à coeur joie. Tout ce que l'UMP compte d’extrémistes se joint à lui pour démolir le candidat.
C'est l'hallali. L'impact de l'affaire dans l'opinion est catastrophique, y compris à gauche. DSK est éliminé dès le 1er tour ; au second tour, face à Marine Le Pen, Sarkozy est ré-élu triomphalement.
L'horreur, le cauchemar absolu !
Heureusement, ce scénario est resté dans les tiroirs de l'histoire.
Pourtant, il s'en est fallu d'un rien, où plutôt d'une femme de ménage employée du Sofitel de New-York.
A cause d'elle, où plutôt grâce à elle, l'érotomane compulsif a été démasqué et mis hors d'état de nuire avant que l'irréparable ne s'accomplisse.
Elle a sauvé le peuple de gauche d'un tsunami dont il aurait eu bien du mal à se relever.
Alors, merci, mille mercis à Nafissatou Diallo.

jeudi 20 octobre 2011

L'explosion ?....

Faudra t-il voter en 2012 ?
Avons nous besoin d'un gouvernement souverain ?
A quoi servira t-il ? Quel pouvoir lui restera-t-il ?
J'écoutais ce matin les informations et désormais, les choses sont claires : les véritables gouvernants sont ces fameuses agences de notation dont on nous rebat les oreilles tous les jours.
Qui sont-elles, qui les dirigent, comment travaillent-elles, qui prend les décisions et surtout QUI les payent ? Elles ont désormais acquis droit de vie ou de mort sur les états, et donc les citoyens.
Jusqu'où peuvent elles aller ?
Sous les coups de boutoir conjugués du FMI et des états débiteurs harcelés par ces agences, la Grèce se meurt sous nos yeux. On lui impose toujours plus de rigueur, toujours plus d'austérité, toujours plus de restrictions.
Qui sont ces Grecs un peu plus étranglés tous les jours ?
Des femmes, des hommes et des enfants, des gens comme vous et moi.
Des femmes, des hommes et des enfants employés, ouvriers, fonctionnaires, écoliers, agriculteurs, étudiants, retraités....Ils doivent tous vivre survivre avec des salaires, des traitements, des pensions, qui se réduisent comme peau de chagrin à chaque tour de vis donné par les nouveaux maîtres du monde.
Jusqu'à quand vont-ils supporter ce régime ?
J'y songeais ce matin en voyant les images de dizaines de milliers de manifestants dans les rues des villes Grecques. Les banquiers voient-ils les mêmes images ? Et surtout en tirent-ils les mêmes conclusions ?
Lorsqu'un avion s'élance sur la piste, il y a un moment où il ne peut plus s'arrêter : il doit décoller. Coûte que coûte. Ce moment s'appelle le point de non-retour (Rappelez vous le Concorde à Roissy).
Ou se situe le point de non-retour de la population Grecque ? Que se passera t-il lorsqu'il sera atteint ? De quoi est capable un peuple désespéré et jusqu'où peut mener sa révolte ?
Nous avons la réponse. Ces situations se sont déjà produites des dizaines de fois, sous nos yeux mais par images interposées, et dans des pays de "sauvages" : émeutes de la faim, exécutions sommaires, tueries, révolte de gens poussés à bout et l'armée qui ouvre le feu...Mais si demain ça se produisait tout à côté de chez nous, dans ce pays beau comme un dépliant d'agence de voyages, inventeur de notre civilisation, soleil, plage, mer bleue, le Parthénon, les roses blanches de Corfou...Athènes, Troie, Ulysse, Aristote, Euclide, Archimède. Vous en voulez d'autres ? Euclide, Hippocrate, les jeux Olympiques, Onassis, La Callas, Costa-Gavras, Nikos Aliagas Démis Roussos, Mélina Mercouri et la si douce Nana Mouskouri.
Et si l'explosion grecque était contagieuse et se propageait à d'autres pays ? Au hasard la belle Italie, entraîné vers les abysses par un Président du conseil psychopathe, Caligula lubrique inventeur de la gouvernance bunga-bunga à côté duquel notre champion national (j'ai nommé DSK le Libidineux) fait office de Oui-Oui ?
Vous me trouver excessif ? Peut-être.
Rappelez vous : à l'aube du 19ème siècle, le 20 septembre 1792, près de 100000 soldats Prussiens envahissent la France pour rendre au bon roi Louis XVI ses prérogatives, c'est à dire un pouvoir absolu, tout puissant, soutenu par la noblesse riche, avide de pouvoir, cupide exploitant un peuple miséreux et désespéré. 47000 gueux, les fameux sans-culottes, s'opposèrent et vainquirent les forces ennemies. La légende de la bataille de Valmy était née. Cette victoire ne fut pas sans conséquence :  le lendemain , la Convention Nationale abolissait la Royauté et proclamait la République.
Assistant à cet évènement, le poète Goethe affirma  : "De ce lieu et de ce jour date une nouvelle époque dans l'histoire du monde". Belle prémonition, il avait vu juste : Valmy, ce fut aussi le début d’une longue et périlleuse marche pour la liberté des peuples…
Et si l'Histoire repassait les plats ?
Ne voyez vous aucune similitude avec la situation d'aujourd'hui ?
Y aura-t-il un nouveau Valmy, et où ?
Pensez-y et portez-vous bien.

lundi 17 octobre 2011

Paroles, paroles, paroles...


"Paroles, paroles, paroles, paroles, paroles encore et encore des paroles que tu sèmes au vent"(Dalida&Delon)

Il faut parler, parler, toujours parler pour occuper les ondes.
Le risque est qu'on fini par enfiler des perles et ne plus bien se rendre compte de ce qu'on dit.
Lisez cette déclaration :
".....Il y aura plus de dépenses dans un pays qui dépense plus que les autres, il y aura plus d'impôts dans un pays qui fait payer plus d'impôts que les autres, et je suis persuadé que nous sommes menacés dans ces cas-là de relégation....."
Vous pensez bien sûr qu'il s'agit d'une sévère critique d'un opposant qui fustige la légèreté et le laxisme du gouvernement en place.
Lisez maintenant cette déclaration, non tronquée cette fois :
"Avec les socialistes, nous ne ferons pas les bons choix. Il y aura plus de dépenses dans un pays qui dépense plus que les autres, il y aura plus d'impôts dans un pays qui fait payer plus d'impôts que les autres, et je suis persuadé que nous sommes menacés dans ces cas-là de relégation".
Cette déclaration surréaliste a été prononcé avec sérieux par l'ineffable Xavier Bertrand, ministre du travail. Il n'a pas réalisé, ou alors il faut sérieusement s'inquiéter pour lui, qu'il parlait du bilan de son propre gouvernement, gouvernement issu d'un parti au pouvoir depuis 1995....
"Si tu savais comme j'ai envie d'un peu de silence"...(Dalida&Delon)
Valérie Pécresse quand a elle assure que les gouvernements successifs ont dépensé sans compter depuis 30 ans. Certes, mais elle oublie que sur ces 30 années de prodigalité, elle et ses amis ont tenu les cordons de la bourse largement ouverts depuis 16 ans...
"Des mots magiques, des mots tactiques qui sonnent faux..."(Dalida&Delon)
Comme je l'avais annoncé dans mon dernier billet, les réactions aux résultats de la primaires n'ont pas tardé. Et, sans surprise, Nadine Morano, a été la première à dégainer : "La première secrétaire du PS devrait démissionner ce soir. C’est un désaveu des militants et des sympathisants. Je constate aussi que les votants à cette primaire ont préféré l’inexpérience nationale et internationale d’un François Hollande à l’ancienne ministre et dame de fer des 35 heures, dont la France a eu tant de mal à se remettre".
C'est absolument incroyable cette propension de la droite à s'occuper des affaires de la gauche et de donner des leçons. Madame Morano y consacre beaucoup de temps. Beaucoup trop sans doute. Elle est ministre de l'apprentissage. Quand on voit dans quel état se trouve l'apprentissage dans notre pays, on se dit qu'elle ferait mieux de parler moins et de travailler plus...
"Si tu n'existais pas déjà, je t'inventerais"...(Dalida&Delon)
Allez, portez-vous bien et chantons tous ensembles :

"Paroles, paroles, paroles
Ecoute-moi
Paroles, paroles, paroles
Je t'en prie
Paroles, paroles, paroles
Je te jure
Paroles, paroles, paroles, paroles, paroles et encore des paroles que tu sèmes au vent"...
(Dalida&Delon)

vendredi 14 octobre 2011

Deux tristes sires...

Ce billet était initialement destiné à Cap2vote. Puis j'ai pensé que son sujet pouvait intéresser également mes autres lecteurs.
Oui, mes autres lecteurs, car j'ai constaté qu'à nombre égal de destinataires de mes nouveaux billets, il y a moins de lecteur sur Cap2vote que sur Cap2blog, malgré la raréfaction de mes publications sur ce dernier.
L’explication est simple : certains d'entre vous prennent en compte l'avertissement concernant la teneur de Cap2blog, à savoir ma lutte pour la non ré-élection de Sarkozy et en conséquence ne fréquente pas ce blog. C'est leur droit et je le respecte. mais franchement, comment font ils pour supporter les commentaires indignes et sectaires de certains hommes de droite. Tenez, je vous commente deux déclarations de deux des tristes sires les plus gratinés de cette droite à la dérive.

     -Claude Guéant, ministre de l'intérieur, dénonce une "une espèce de mystification", dans l'organisation de la primaire du PS, jugeant "surprenant" que les mineurs et les étrangers encartés au PS aient pu voter à ce scrutin. "je ne peux pas m'empêcher (...) de rapprocher cette pratique que nous découvrons aujourd'hui et qui est une espèce de mystification - j'ose le mot - d'un certain nombre d'écrits qui sont fournis par l'association Terra Nova, (...) qui prône ouvertement le vote des étrangers et la naturalisation de davantage d'étrangers pour qu'il y ait plus de personne qui votent pour le PS"....
Le vote des étrangers, gros fantasme régulièrement agité par la droite pour terroriser Margot. En réalité, pour bien comprendre Guéant, Copé & Cie, il faut savoir lire entre les lignes et remplacer le mot "étranger" par "musulman" ou "arabe" et de préférence en situation irrégulière. Ah ! si seulement les étrangers pouvaient être Anglais, Italiens, Espagnols...voire à la rigueur Serbes, Croates, Roumains, ont pourrait envisager de leur permettre de voter chez nous. Mais les maghrébins, vous n'y pensez pas ! Pourtant, quand des non français résident dans une ville ou un village depuis des années, qu'ils y consomment, paient des impôts, bref qu'ils participent à la vie économique, qui a-t-il de choquant à imaginer qu'ils puissent donner leur avis sur la gestion de la commune en participant à l'élection de l'équipe municipale ?
Pardonnez-moi le téléphone sonne : c'est Guéant qui m'énonce une remarque pertinente : "en permettant aux étrangers arabes de voter, vous risquez de allez vous retrouver avec un maire étranger musulman".
Et alors ? lui réponds-je ! Ou est le problème ? En tant qu'élu il sera astreint à respecter et faire appliquer les lois républicaines, au même titre que tous les autres. On peut même penser à contrario, que sa proximité culturelle avec les populations immigrées qui peuplent certaines banlieues permettrait d'apaiser voire de résoudre bien des conflits. Mais évidemment, ce n'est pas votre but, monsieur Guéant. Vous, votre but, c'est de racoler les électeurs d'extrême droite, les racistes et les fascistes de tout poil dont vous vous sentez idéologiquement si proche et de les encourager à voter pour votre champion, j'ai cité Sa Grandeur NabotLéon.
Quand à dire que les étrangers naturalisés vont naturellement voter pour la gauche, c'est une affirmation totalement gratuite qui ne repose sur rien. La preuve, une majorité d'ouvriers a voté pour Sarkozy en 2007...

     -Copé, qu'on ne présente plus, ne sait plus quoi inventer : submergé par l'omniprésence des socialistes sur tous les médias, il intervient en permanence et tire dans tous les sens.
A l'entendre, les primaires engendrent "des divisions terribles" à gauche. Sans doute veut-il se convaincre que de son côté, tout le monde est main dans la main...Comme son meilleur ennemi Xavier Bertrand qui de son côté loue la primaire et déclare "il ne faut pas nier les choses, les primaires sont en train de trouver leur place dans la vie politique française, il faut le prendre en compte" et d'affirmer qu'il y en aurait "évidemment" en 2017 à droite.
Copé s'est acharné à minimiser la réussite des primaires : "si deux millions de votants est un score intéressant"..."4 Français sur 100" ont voté à ce scrutin. "Ça fait 96 % des Français qui pensent que l'élection, c'est l'année prochaine."...

Voyons voir, refaisons le calcul : si 2.665.000 votants représentent 4% des électeurs, un rapide calcul niveau CM² donne 66.6 Millions d'inscrits sur les listes électorales. (plus que la population totale du pays !) En réalité, le nombre d'inscrits sur ces fameuses listes est d'environ 38.000.000.
Première connerie...
Malheureusement, à chaque consultation, 40% de ces électeurs potentiels ne se déplacant pas pour voter,
il ne reste que 22.800.000  participants potentiels. Et 2.6 millions de votants représentent donc, toujours selon mon élève de CM², près de 12% (11.69 précisément).
Deuxième connerie...
En outre, lors des consultations nationales, ce sont près de 80.000 bureaux de vote qui sont ouverts.
Pour les primaires socialistes, en partie grâce au zèle déployé par les municipalités de droite, il n'y avait qu'environ 10.000 bureaux ouverts. Bien souvent, l'électeur potentiel devait faire montre d'une réelle détermination pour participer à la consultation.
Ainsi votre serviteur a du prendre sa voiture et parcourir 30 km (aller-retour) pour pouvoir donner sa voix à Ségolène. Fallait être motivé ! Mais soyez rassurés, je le suis et je recommencerai dimanche pour soutenir François HOLLANDE.

Copé est un con ! Certes, on le savait déjà, mais il aime nous le rappeler régulièrement...
En attendant sans impatience sa prochaine saillie qui ne saurait tarder, portez-vous bien....

Egalement publié sur Cap2vote.







vendredi 7 octobre 2011

Aïe ! Levaï.....

Vous connaissez surement, au moins de nom, Ivan Levaï.
C'est un journaliste talentueux au riche parcours, tant dans la presse écrite (la Tribune, l'Express) qu'à la radio (France Inter, Europe 1) et la télévision (France 2 et 3, lancement de la chaîne parlementaire).
Bref, une belle et honorable carrière.
Il est également l'ancien mari d'Anne Sinclair, pardon de madame Strauss-Kahn.
Et c'est à ce titre qu'il vient de faire une entrée remarquée dans le club des salopards sexistes.
Dans un livre qui vient de paraître (Chronique d'une exécution) il témoigne, selon son éditeur, "des dérives d’un système médiatico-judiciaire où le lynchage d’un homme de pouvoir précède le procès. Ni avocat ni procureur mais lié à la famille de Dominique Strauss-Kahn, il s’efforce de dépasser le temps de l’émotion pour mieux souligner un nouvel échec de la justice des hommes".
Christophe Barbier, de l'Express, surenchérit, encense le bouquin et son auteur : "C'est un livre subtil et scrupuleux, une réflexion de haut niveau sur le métier de journaliste et un récit subjectif mais sans oeillères de l'"affaire DSK"......Ivan Levaï, ex-mari d'Anne Sinclair et ami du couple Strauss-Kahn....la grande voix des revues de presse nous dit aussi comment on peut être honnête dans son métier et fidèle dans ses affections..... ".
Ivan Levaï défend bec et ongles le bon DSK. 
C'est son droit. 
On devrait même l'admirer pour ça car un cocu (lui) prenant la défense de son cocufieur (DSK), chapeau ! Le problème est qu'emporté par son désir de convaincre de l'innocence du Bouc de la Place des Vosges, il a dérapé.
Gravement.
Son interview sur France-Inter a soulevé un tollé, et pas seulement chez les associations féministes.
Ainsi, Lisez ICI : Ivan Levaï dérape... la saine réaction d'un blogueur indigné.
On comprend mieux la mentalité de ce triste individu en lisant cet extrait de son bouquin : "j'en veux aux chaînes de télévision de notre pays d'avoir diffusé les images d'un DSK menotté, traité tel un chien. C'était à vomir. Lorsque l'on vous a vu ainsi entravé, vous êtes mort. Chaque fois que je le vois, je pense à Bérégovoy".
Comparer DSK à Pierre Bérégovoy, faut oser ! Il ose...
Bah ! finalement pour ces gens là, un moment de honte est vite passé...

mardi 4 octobre 2011

C'est curieux...


...plus le temps passe, plus les cheveux poussent !

      
62 ans aujourd'hui...             

lundi 3 octobre 2011

Détournements...d'attention.

L'actualité de cette semaine devait-être le 1er tour des primaires socialistes.
Je ne vais pas jusqu'à soupçonner la droite de tout faire pour minimiser cet évènement, mais, tout de même, deux évènements viennent détourner opportunément l'attention des Français.
L'affaire des flics ripoux Lyonnais a attiré tous les regards. De quoi s'agit-il exactement ?
Des policiers, et non des moindres, sont soupçonnés d'avoir franchi la ligne jaune et sont accusés de corruption. Il leur est reproché, en autres,  d'avoir profité des "largesses" d'individus liés au grand banditisme et de s'être servi de cannabis pour rémunérer leurs informateurs. Reste à savoir s'ils ont été au-delà et s'ils se sont transformés en trafiquants, avec enrichissements personnels.
Bien entendu, nous ne connEcrans de fumée...aissons de cette affaire que ce qu'on veut nous en dire. Restons prudents d'autant que les accusateurs des policiers sont des personnages à la moralité très souple.
En revanche, les réactions de Claude Guéant me posent problème : il a déclaré que les soupçons de corruption pesant sur le numéro deux de la PJ lyonnaise et sur d'autres policiers constituaient "un terrible séisme dans la police nationale". Si ces faits étaient avérés, "ce serait extrêmement grave", et dans ce cas, "des sanctions seront immédiatement prises". "Avec les informateurs, il ne faut rien faire d'illégal, il ne faut pas franchir la ligne jaune."
Ainsi, voici un homme qui pense veut nous faire avaler que les succès des enquêtes sont uniquement dues aux relations conviviales entre policiers et truands et qu'il suffit de demander poliment à ces derniers de donner les tuyaux qui permettront l'arrestation de leurs complices. Soit monsieur Guéant est ministre de l'intérieur de la République des Bisounours, soit il nous prend vraiment pour des cons. Personnellement, j'aurai tendance à croire la seconde hypothèse.
Un autre qui nous prend vraiment pour des cons, c'est l'ineffable Borloo. Il a annoncé officiellement qu'il ne se présenterait pas à la Présidentielle. Côté UMP, on a du mal à cacher sa jubilation. On entend moults commentaires sur sa "responsabilité", son "intelligence" et certains l'exhortent d'ores et déjà à "retrouver sa place" dans la majorité.
Retrouver sa place ? En réalité, il ne l'a jamais perdue. Comment croire au discours d'un homme qui, après 10 années passées à participer et à approuver toutes les décisions des gouvernements Chirac, puis Sarkozy, veut nous faire avaler qu'il aspire à changer la donne politique ? En vérité, Borloo s'est rendu compte qu'il n'avait aucun moyen de mener campagne, notamment financier (il ne ferait pas partie des destinataires des valises...) et il a probablement  négocié son retrait et son futur ralliement en échange d'un bon fromage.
A moins qu'à entendre un courageux député UMP anonyme, la vérité soit plus simple : "une campagne demande une ascèse de moine, Jean-Louis Borloo n'ira pas pour la simple et bonne raison qu'il n'est pas prêt à faire ces concessions, se lever à 7h tous les jours, manger sainement, etc".....
Je vous laisse juge.
Profitez de l'été indien et portez-vous bien.