Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............

mardi 12 juin 2018

Un voyage compliqué...

Depuis longtemps, nous étions convenus de nous retrouver au cimetière d'Arthel afin d'accompagné notre tante José vers sa dernière demeure.
Evidemment, pour moi, ce voyage demandait un peu d'organisation, et pour ça, l'avion s'imposait. J'avais donc retenu mes billets de longue date (ce qui permet d'obtenir des tarifs avantageux), départ prévu le matin à 7H30, pour une arrivée à Orly a 8H30, et retour le soir à 22H30.
Simple non ?  
Oui, sur le papier…
En réalité, les choses ne se sont pas passées tout à fait comme prévu. Loin s'en faut…

Vendredi 16H

Un sms tombe en provenance d'Easy Jet :
"Nous regrettons de vous informer que votre vol n° 4074 Paris-Orly est annulé"…
Suivent des explications pour soit se faire rembourser, soit trouver un autre vol et se faire héberger à Paris la nuit de samedi à dimanche. Je choisis un vol dimanche matin et j'essaie de contacter la compagnie pour les modalités l'hébergement. Au bout d'une bonne heure, j'ai quelqu'un au fil qui me dit qu'il faut attendre samedi pour faire la demande d'hôtel. Bon, j'appellerai donc demain…

Samedi 4H

Debout ! Je n'aime pas courir quand je pars en voyage, et encore moins quand il s'agit de prendre l'avion. Je me prépare et prend tranquillement mon petit déjeuner…

Samedi 5H

Je me dirige vers l'arrêt de bus. Il y a environ 20mn de trajet, je consulte les horaires.
Horreur !
Le 1er bus passera à 6H et me déposera à l'aéroport à 6H40. La fin de l'embarquement étant prévue à 6H30, y'a comme un problème… Pas de panique, j'ai plus d'une corde à mon arc. A 500m, il y a une station "vélo bleu". Je suis abonné, donc je vais récupérer une bécane et zou ! direction l'aéroport à une 20taine de minutes de pédalage.
Horreur !
Malgré tous mes efforts et plusieurs tentatives, impossible de débloquer un vélo. 

Samedi 5H15

La situation est critique. Pas de bus, pas de vélo, et où trouver un taxi à cette heure ? Reste une solution : Je pars au petit trop sur l'avenue du bord de mer, déserte à cette heure. Il y a 7km d'ici l'aéroport dont j'aperçois le bout des pistes sur la mer au loin sur ma droite. En soutenant une bonne cadence, je peux les abattre en une heure et arriver à temps pour l'embarquement. Me revient en mémoire une technique apprise à l'armée, la marche commando, on court pendant 100M, on marche rapidement les 100M suivant, et ainsi de suite selon le bon principe qui veut que lorsqu'on veut aller loin, on ménage sa monture.
 Mais au bout de quelques hectomètres je comprends que ça va être difficile d'arriver dans les temps, surtout qu'il faut rallier le terminal 2, 10 mn avec la navette, beaucoup plus à pied.
Reste une dernière option : le stop. Tout en continuant ma marche commando, je lève le pouce, mais les rares conducteurs qui passent à cette heure me jettent un regard torve et filent. Je commence à perdre espoir quand soudain une petite auto stoppe le long du trottoir. Au volant, une femme dont j'apprendrai plus tard qu'elle part faire des ménages dans des bureaux. Et elle passe devant l'aéroport. J'embarque…
Sauvé…

Samedi 6H

Ma conductrice, que je remercie chaleureusement, me laisse devant l'aéroport en me souhaitant bon voyage. J'ai retrouvé ma sérénité, je suis largement dans les temps…

Samedi 7H30

Calé dans mon fauteuil, allée 11 fauteuil F, ceinture bouclée, je me détends enfin…
J'ai tort…
La voix suave de l'hôtesse nous annonce que suite à une grève des contrôleurs du centre de Marseille, nous décollerons avec ½ H de retard et que nous atterrirons à Orly à 8H50.
Francis va devoir m'attendre et notre rendez-vous à Arthel à 11H à du plomb dans l'aile…

Samedi 8H35

Le pilote a mis le turbo et nous avons regagné un peu de temps. Dès ma sortie de l'avion, je fonce dans les couloirs, téléphone à l'oreille pour prévenir Francis. Soudain un bouchon me ralentit. Je double tout le monde par la gauche pour tomber sur un barrage de gendarmes qui me stoppe net. Que se passe-t-il ? 
Oh, rien de grave, juste une alerte à la bombe
Nous devons attendre que le colis suspect soit pris en charge par les services de déminage. Heureusement, ça va assez vite et à 9H15, je rejoins mon frère. Le temps de s'extirper des parkings, de rejoindre l'autoroute, il est 9H30. Inutile de dire que pour notre rendez-vous, c'est plié…

Samedi 10H30


J'ai prévenu la famille que nous ne serions pas à l'heure au rendez-vous. Je prends le temps d'appeler Easy-Jet pour cette chambre d'hôtel. Cette fois, on me dit qu'il faut appeler après-midi…Super…

Samedi 12H30

Nous arrivons au petit cimetière d'Arthel et surprise, les deux employés des pompes funèbres ont attendu que nous arrivions. Très sympa de leur part.
Nous nous réunissons pour déposer l'urne contenant les cendres de José. C'était un moment d'instance émotion et de recueillement. Dans cet environnement paisible, entourée de champs et de forêts, Elle va désormais reposer près de ses parents, pour l'éternité. 

Samedi 14H

Nous nous sommes tous retrouvés à Prémery dans un resto bien sympa. C'était l'occasion de discuter ensemble, chose que nous n'avions pas fait depuis bien longtemps.
Je rappelle Easy Jet. Maintenant, mon correspondant me dit qu'il me faudra aller au bureau de la compagnie à Orly pour trouver une solution. J'ai l'impression qu'on me mène en bateau, mais comment faire autrement ? Je décide d'aller à ce bureau une fois à Orly, en espérant que ce bureau sera encore ouvert quand nous arriverons.
Après le resto, nous retournons à Arthel et passons un bon moment autour de l'étang. Un moment très agréable d'autant qu'il faisait un temps magnifique. 

Samedi 17H00

C'est l'heure du retour, le temps a passé tellement vite. Enchantés par ces retrouvailles, nous promettons de ne pas attendre 20 ans avant de nous retrouver…



Samedi 19H30

Nous arrivons à Orly. Je fonce à la recherche du bureau d'Easy Jet et oh ! Joie, c'est encore ouvert, et il n'y a qu'une personne en attente. J'expose mon problème, l'employé, très serviable, enregistre et transmet la demande. Ça se présente bien.
Ben non…
Il faut attendre le feu vert de Londres. Une heure plus tard, je suis toujours en attente. Heureusement, l'employé pète un plomb et prend sur lui de nous envoyer à l'hôtel. Francis est reparti chez lui et je prends la navette en compagnie de 4 autres personnes direction l'hôtel. Bonne surprise, c'est l'hôtel Howard, 4 étoiles !!! (La visite guidée, c'est ICI...) Un plateau repas nous est servi et j'ai même la chance de regarder la fin du match de foot Réal-Liverpool.
Je dois aller dormir car demain il faut être à 6H00 à l'embarquement. Je me renseigne de l'heure à laquelle la navette peut nous conduire à l'aéroport et là nouveau problème. Pas de navette pour nous, elle est réservée aux clients de l'hôtel ! Seul solution, réserver un taxi.

Dimanche 5H30

Je n'ai pas trop profité de la chambre malgré le  lit très confortable et la grande salle de bain avec douche italienne. Je prends le petit déjeuner, copieux, mais je m'inquiète de savoir si le taxi sera bien là à l'heure. A tort puisqu'à l'heure dite, il est là…

Dimanche 5H37

Le taxi me dépose à l'embarquement. 7 mn de trajet, 20€ !!! Chuis vert ! Ça frise l'extorsion de fonds un prix pareil…

Dimanche 6H30

Calé dans mon fauteuil, allée 9 fauteuil A, ceinture bouclée, je tends le dos, attendant une annonce de retard… Mais non, à l'heure dite, nous décollons...

Dimanche 7H45
Je pose le pied sur le sol niçois, le bus arrive presque aussitôt…

Dimanche 8H15

Je suis à la maison

Fin de l'odyssée…