Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............

mercredi 6 octobre 2010

Il y a un an...


Je l’ai écris il y a un an, pour annoncer mon départ à la retraite et je l’ai envoyé à un certain nombre de personnes pour les informer de l’évènement. Au nombre de réponses reçues, çà n’intéressait pas grand mode  Ca relativise l’importance, qu’on peut donner à sa petite personne.
Un an après, il est peut-être intéressant de le relire. Le voici ci-dessous :

Vous a-t-on déjà entretenu de l’année 1949 ? Evidemment!
Car quatre ans après la fin de la guerre, de grands évènements vont bouleverser le monde : la proclamation de la république Populaire de Chine et de la République fédérale d’Allemagne, la formation de l’OTAN, le premier journal télévisé, l’explosion de la 1ère bombe atomique soviétique, le train Paris-Bordeaux qui bat le record de vitesse à …131 km/h, etc.…etc.…
Cette année là, un vent mauvais emportait Margaret Mitchell, Marcel Cerdan, Ginette Neveu, Richard Strauss….Dans les maternités Dominique Strauss Kahn, Arsène Wenger, Bruno Mégret, Bruce Springsteen et autres Julien Clerc poussaient leurs premiers cris et, tandis que sur les écrans triomphait la « charge héroïque » de John Wayne, c’était » jour de fête » pour les « amants du capricorne ». Bourvil nous expliquait « la Tactique du gendarme » et Ray Ventura à « la mi-Août » admirait « la cabane au Canada » de Line Renaud.
Toutefois, c’est le 4 octobre, alors que les « feuilles mortes » se ramassaient à la pelle que s’est produit l’évènement le plus considérable : non, je ne veux pas parler de la naissance de Luis Sepulveda, auteur de l’immortel « Histoire de la Mouette et du chat qui lui apprit à voler » mais de celle de Guy Capdeboscq.
Jamais entendu parler ? Sans doute, mais c’est dommage. Doté d’une personnalité d’une banalité totale il passa une enfance tranquille entre parents et grands parents aimants ; sa scolarité besogneuse ne laissa pas de grands souvenirs à ses professeurs et désespéra plus d’une fois son pauvre père. Son devoir militaire accompli dans l’anonymat d’une caserne en Allemagne, comme tout le monde, il se maria, eut deux enfants et, quelques années plus tard, comme tout le monde il divorça.
Vous auriez probablement ignoré à jamais son existence si vous n’aviez trouvé ce matin dans votre boite à lettres cette carte vous informant que, suite à quarante années de présence au travail pendant lesquelles, appliquant avec opiniâtreté sa devise consistant à ne jamais remettre au lendemain ce qu’il avait l’intention de laisser faire aux autres et s’efforçant péniblement de justifier le maigre salaire qu’il volât à ses patrons successifs, il prendra à partir du 1er novembre 2009 une retraite qui délivrera enfin de sa présence son employeur et ses malheureux collègues.
Alors, enfin, il jettera aux orties ses tristes oripeaux et commencera pour lui une vie tant attendue de gloire et de lumière : il deviendra le Mozart de l’aquarelle, l’Arcimboldo du jardinage, le Rachmaninoff de la photo, l’Attila des rivières à truites.
Enfin peut-être !
Si vous le rencontrez, ne le détrompez surtout pas, il rêve…D’ailleurs il ne vous croirait pas.

Pas mal non ?
Portez-vous bien.

Le vent mauvais...

La photo date du 2 octobre.
On y voit notre maman, un joli sourire s’étire sur son visage.   
Dans ses yeux brille une petite lueur joyeuse.  
La mine est reposée et le teint frais.
Pour moi qui l’avait vue à Nevers fin aout, la transformation est radicale et l’avenir semblait à nouveau s’éclaircir. Car en plus, elle reprend petit à petit de la vitalité, jusqu’à se lever de son fauteuil et oser quelques pas, certes bien hésitant, mais annonciateurs des progrès à venir.
Aujourd’hui, elle est à l’hôpital de Nevers, col du fémur cassé.
Il semblerait qu’encouragée par la récupération de ses forces, trop confiante dans ses capacités, et surtout déterminée comme toujours à se débrouiller par ses propres moyens, elle ait voulu s’installer seule dans son fauteuil sans demander d’aide. Elle est tombée et sa chute a occasionnée la fracture.
C’est la grosse tuile. D’abord pour elle, évidemment. A l’heure ou je tape ses mots, je l’imagine dans son lit d’hôpital. J’espère que le nécessaire a été fait pour qu’elle ne souffre pas, l’opération devant intervenir dans les 48H. Elle n’avait pas besoin de cela. Ses efforts pour remarcher risque de se trouver anéantis par cet accident, et je me pose d’ailleurs la question de savoir si maintenant elle pourra vraiment remarcher. De longues et douloureuses séances de rééducations l’attendent, ce n’était vraiment pas le moment qu’un tel pépin survienne alors qu’elle était en pleine reconstruction.
C’est une tuile aussi pour mon père. En pleine préparation de son prochain déménagement, totalement déstabilisé par son départ pour La Charité, il tournait déjà comme un lion en cage dans cet appartement vide de la présence de sa femme, mais encombré de tous les cartons préparés, des meubles démontés et de tout ce dont il va se séparer. C’est une nouvelle épreuve et terrible épreuve qui l’atteint. Je le sais à bout de forces, morales et physiques,  et il ne pourra se reposer (peut-être)que lorsqu’il sera installé dans son nouvelle appartement. Ca parait encore bien loin. Il faut vraiment qu’il soit costaud!
Francis sera à Nevers demain, c’était de toute façon prévu, et j’y passerai vendredi.
Le vent mauvais souffle depuis un moment dans la Nièvre. Puisse-t-il s’apaiser enfin et laisser à mes parents la tranquillité qu’ils méritent….
Portez-vous bien.