Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............

samedi 26 mai 2018

Dimanche 27 mai 2018...

Trainant  dans ma jardinerie préférée en quête d'inspiration pour fleurir le balcon, je tombe en arrêt devant un magnifique fuchsia.
Flash !
Je vais vous parler d'un temps que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître.
Dans les années soixante, à peine sortie de la dure période de pénurie de la guerre, la société considère la femme comme la "fée du logis". Peu d'entre elles travaillent, elles sont au foyer, cantonnées à l'éducation des enfants et aux tâches ménagères. Aussi, quelle joie de recevoir en cadeau un appareil d'électroménager ! D'autant qu'à cette époque, ces appareils sont encore relativement coûteux et constituent le cadeau idéal pour la fête des mères.
Chez nous, le cadeau électroménager était réservé à l'anniversaire et il faut bien le reconnaître, c'était souvent le papa qui mettait la main à la poche pour éviter d'assécher nos maigres économies.
Pour la fête des mères, c'était différent, le cadeau était plus personnel. Je passe sur les splendides colliers de nouilles de mes plus jeunes années, sur les dessins laborieusement colorés, depuis longtemps sortis de ma mémoire. Par contre, je me souviens parfaitement du perroquet.

C'était un moulage en plâtre blanc, probablement fourni gracieusement par l'école (à l'époque l'éducation nationale avait quelques moyens). Chacun devait le peindre selon ses goûts, puis le vernir… Le résultat était rarement d'un haut niveau artistique, mais on voyait bien qu'il y avait beaucoup de cœur…
Le chef-d'œuvre était fièrement offert le jour "J" et provoquait immanquablement des cris d'admiration et moult bisous. Il trônait quelques temps à la place d'honneur sur le buffet du séjour, puis un jour, mystérieusement, il disparaissait… Mais la fête n'aurait pas été complète sans le traditionnel bouquet de fleurs. Pour moi, pas de fleurs mais une plante, un fuchsia. Pourquoi ? Sans doute parce que j'étais fasciné par cette magnifique plante avec des fleurs en forme de clochettes, des sépales rouges brillants et des pétales pourpres. 



Pendant plusieurs années, cette plante a symbolisé la fête des mères et elle y reste attachée dans mon souvenir.
Je n'ai pas résisté, le fuchsia est maintenant sur mon balcon. 
 Chaque fois que mes yeux se posent sur ses fleurs magnifiques, mon esprit s'envole immanquablement vers des horizons lointains à jamais noyés dans les brumes du passé. 
Je vois le petit garçon timide que j'étais, les bras chargés de son perroquet et son fuchsia. 
Et je pense à maman.
Et c'est bien…