Le King (le roi) est un surnom attribué à des
personnalités hors du commun pour marquer leur prééminence dans leur domaine d'activité.
Ainsi King Kong, le roi incontesté des gorilles, Elvis Presley l'inégalé, l'homme à la voix d'or, le King du rock, Cantona le magnifique, élu par les supporteurs Mancuniens King de Manchester….
Mais il n'y en a qu'un qui peut combiner ce titre honorifique avec son nom de famille, le roi du roman fantastique : Stephen King…
Ainsi King Kong, le roi incontesté des gorilles, Elvis Presley l'inégalé, l'homme à la voix d'or, le King du rock, Cantona le magnifique, élu par les supporteurs Mancuniens King de Manchester….
Mais il n'y en a qu'un qui peut combiner ce titre honorifique avec son nom de famille, le roi du roman fantastique : Stephen King…
Stephen King est un écrivain américain né en 1947 à Portland, dans le Maine. Ce détail a son importance, nombre de ses romans se situant dans cette région qu'il connaît parfaitement. Pas forcément très connu en France, ses livres ont été vendus à plus de 350 millions d'exemplaires à travers le monde.
De quoi parlent les livres de Stephen King ?
Essentiellement de la confrontation entre le Bien et le Mal. Et si le bien triomphe
la plupart du temps, le Mal ne disparaît jamais totalement et le combat fait
des victimes. Il faut le savoir, les héros de Stephen King finissent souvent
mal.
Quels sont les ingrédients qui font que
lorsque vous ouvrez un livre de Stephen King vous ne pouvez plus le lâcher
avant la fin, quitte à passer une nuit blanche ?
Tout d'abord son sens de la
narration. Le scénario ne se déroule jamais comme vous essayez de l'imaginer,
il vous emmène là ou vous ne l'attendiez pas grâce à sa faculté de jouer avec
nos peurs élémentaires. Ajoutez à cela un sens puissant de la narration, une
description saisissante des personnages, sans parler d'une description très réaliste
des américains et de leurs travers.
Avec de telles qualités, vous vous dites que
le cinéma a du faire son miel. Et bien pas vraiment. Les lecteurs du King ne se
retrouvent pas dans les films tirés de ses romans à de rares exceptions, toutes
l'œuvre de réalisateurs reconnus : Carrie au bal du diable (Brian De Palma),
Shining (Stanley Kubrick), Dead Zone (David Cronenberg), Christine (John
Carpenter), Misery (Rob Reiner) (1990), les Évadés la Ligne verte (Frank Darabont).
Tout le reste est à oublier…
Même chose pour les adaptations en série TV.
C'est d'ailleurs à ce sujet que j'écris ce billet.
Lorsque la TV a diffusé la saison une de la
série télévisée, je me suis rappelé que j'avais depuis quelque temps dans ma bibliothèque
les deux tomes de "Dôme"* et j'ai attaqué la lecture de ce roman.
Chester's Mill est une petite bourgade
tranquille des États-Unis. Un jour, un dôme invisible et infranchissable recouvre
la ville et ses environs. Tous les habitants sont pris au piège, personne ne
peut plus sortir, personne ne peut y entrer. L'isolement du monde extérieur va
mettre à rude épreuve la communauté.
En 1560 pages Stephen King nous décrit les
réactions de ces prisonniers involontaires du Dôme et nous fait partager
l'angoisse de ces prisonniers involontaires. Au fil des pages, il fait monter
l'angoisse face à cette situation qui exacerbe les tensions et révèle la
véritable nature des habitants. On a envie de châtier les méchants et on espère
que les gentils vont s'en sortir (la lutte entre le Bien et le Mal !), on a
peur pour eux.
Le premier tome est un peu laborieux à lire,
SK nous décrit la ville, son ambiance et les habitants. Et c'est là son péché
mignon, la multiplication des personnages. Ici, on frôle l'overdose, il y en a
probablement plus d'une centaine et on a un peu de mal à suivre.
Dans le second tome, l'intrigue prend de
l'ampleur, les événements se précipitent, et à partir d'un moment, il devient
impératif de connaître la fin. Plus question de manger, de dormir, de se laver
ou de faire quoique que ce soit d'autre que lire, lire, lire, il faut arriver
au bout du roman et c'est quasi frénétiquement qu'on avale les derniers
chapitres.
Vous voulez savoir comment se termine le
roman ? Je ne vais pas vous le révéler si d'aventure vous aviez l'envie de le
lire. Et si vous avez regardé le "Dôme" à la TV, ne craignez pas de
lire le roman. J'ai lu le pitch de la série, aucun rapport avec le roman. Une déception de plus.
C'est pour cette raison que je ne regarderai pas la série, quand à vous, faites comme vous voulez et portez-vous bien...
C'est pour cette raison que je ne regarderai pas la série, quand à vous, faites comme vous voulez et portez-vous bien...
*Editions Livre de Poche