Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............

lundi 16 juillet 2012

C'est les vacances...

Whaa ! pas un billet depuis le 3 juillet.
Faut dire que la situation ne se prête guère à l'écriture.
D'abord, les Pieds-Nickelés ont débarqué. Je veux parler des petits-enfants Gabriel et Matias qui ne me laissent de répit que lorsqu'ils dorment.
Ensuite, le temps, au sens météorologique.
Lorsque je regarde les infos météo à la TV, j'éprouve un double sentiment de gêne et d'envie...

De gêne car sur quasiment tout le territoire, il fait un vilain temps. Les reportages montrent des juillettistes qui tirent la tronche, leurs vacances pourries par la température et les averses qui sont leur lot quotidien. Et que dire de la météo des plages : 15° dans l'eau sur les côtes atlantiques. Se baigner dans ces conditions vire à l'héroïsme, ou alors c'est histoire de dire :"je profite de mes vacances coûte que coûte !". Or chez nous, je veux dire sur la Côte d'Azur, l'eau est aux alentours de 25° et la température ambiante dépasse les 30.
Et c'est là qu'intervient le sentiment d'envie. Vous allez vous exclamer "mais il est dingue" ! Oui, je souhaiterai récupérer un peu de cette pluie qui vous exaspère. Car croyez-moi sur parole, le beau temps permanent, le soleil qui plombe toute la journée, le ciel bleu azur sans un nuage, à la longue, ça fatigue.
Pourtant, il y a quelques jours, il a plu. Attention, pas de la pluie comme la vôtre, pas de la pluie qui mouille, qui vous transperce et vous frigorifie, non de la pluie Méditerranéenne, c'est à dire une rapide averse faite de grosses gouttes d'eau qui n'arrivent même pas jusqu'au sol. Pas besoin de parapluie... D'ailleurs le mien, soigneusement roulé, dort peinard dans le vestibule.
Depuis la fin mai, c'est short, Marcel à fleurs style Hawaïen et tongs. Toute autre tenue est à proscrire car insupportable.
Vous connaissez les vols de palombes dans les Pyrénées ? Ici aussi il y a une migration saisonnière, une variété spécifique de pigeons appelée "touristes". Depuis la semaine dernière, ils arrivent en rangs serrés, bien groupés, formant ainsi une cible facile pour les chasseurs que l'on nomme "commerçants". Leurs armes ? Elles sont multiples : l'étiquette d'affichage des prix qui s'enflamme plus rapidement qu'une forêt de pins, les bons produits frais du terroir, tomates, melons, pêches d'Espagne, l'artisanat local, fabriqué en Chine mais qui doit venir à dos d'hommes, vu les tarifs pratiqués, les bonnes glaces à 3€ la boule, ce qui ramené au kg doit faire à peine plus cher que le caviar, et si vous avez soif, ce qui est bien naturel vu la chaleur, les terrasses ombragée pour siroter un verre de Dom Pérignon avec une rondelle de citron et des glaçons. (Dom Pérignon est l'appellation locale du Perrier !). Pour le prix, vous aurez peut-être droit à une paille, mais pour le sourire, il faudra repasser plus tard.
Bref, c'est les vacances.
Petit test : comment reconnaître un autochtone d'un vacancier ? 
Réponse : à sa couleur. Si l'indigène est naturellement halé, le vacancier est cuit, voire recuit, sinon carbonisé. On le comprend : il s'est tapé 1000 bornes de bouchons, se fait dévaliser à tous les coins de rue, est bouffé par les moustiques, ne dort pas la nuit à cause de ceux qui font la bamboche, distribue aux mômes des mandales en rafales parce qu'avec ces petits salopiots, faut toujours avoir la main à la poche, bref, il a la ferme intention de ne pas repartir blanc comme un lavabo ;  Il veut bien payer, mais il en veut pour son pognon et le soleil est la seule chose gratuite dans la région. Alors sur la plage, il fait la planche. Gros avantage ici, pas besoin de se retourner, les plages étant constituées de beaux galets, ça fait chaleur tournante, comme dans les fours.
Vous aussi vous allez partir ?
Suivez mon conseil, ne venez pas sur la Côte.
Où alors, faudra pas venir pleurnicher, je vais ai prévenu.
Sur ce je vous laisse, la piscine m'attend. Il est midi, l'eau doit être à 28°, c'est acceptable.
Et où que vous alliez, portez vous bien.