Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............

mercredi 6 mars 2013

Les syndicats...

Il pleut.
Il pleut depuis hier matin, sans discontinuer, nuit comprise.
Triste Côte d'Azur  où le gris a remplacé le bleu.
Que faire dans ce cas ? Se rappeler de son blog et écrire un billet. Dont acte..

Je vais changer la forme de ce blog. Au lieu de longs articles (que peut-être personne ne lit en entier), je vais désormais écrire des courts billets centrés sur un unique sujet.
On commence aujourd'hui avec les syndicats.
On entend beaucoup parler des syndicats, pratiquement tous les jours. On les entend protester contre les licenciements, les délocalisations, les propositions du gouvernement dont aucune ne trouve grâce à leurs yeux.
Ils occupent les ondes radio et les écrans TV en permanence, ce qui est extraordinaire, car en réalité, leur représentativité est inversement proportionnelle à leur présence médiatique.
Lorsque les syndicalistes parlent de forte mobilisation, il faut toujours relativisé leur enthousiasme. Prenons l'exemple de l'appel  à manifester le 5 mars contre l' accord sur l'emploi, dit de flexisécurité. Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault espérait que des "centaines de milliers de personnes" se mobilisent.
Ouvrons une parenthèse sur le décompte des manifestants, selon les chiffre des Préfectures ou des syndicats. A Paris, la Préfecture annonce 9 000 manifestants, les syndicats 30 000. A Lyon, 2 300 contre 7 000. Quand à Marseille, jamais en retard d'une galéjade, les fonctionnaires ont compté 4000 personnes et les syndicats 25 0000. 
En étant optimiste, on peut considérer que sur les 200 000 manifestants triomphalement annoncés, il y en a eu entre 50 et 70 000 sur l'ensemble du territoire et ce pour 174 rassemblements.
Autrement dit, un bide sanglant.
Car en France, il y a environ 25 000 000 de salariés, dont 5 000 000 fonctionnaires (20%).
On voit bien que l'immense majorité des travailleurs étaient à leur poste.
Alors qui sont donc ceux qui défilent ? Je distingue plusieurs catégories :
     -Les permanents syndicaux, ceux qui sont payés pour cette fonction et sont toujours dispos, quelque soit la cause
     -Les chômeurs, qui par force disposent de temps de libre et voient dans le défilé une façon d'exorciser leurs problèmes
     -Les employés des entreprises fortement syndicalisées d'où on peut s'absenter sans préjudice
     -Les grévistes qui se battent pour essayer de sauver leur emploi
     -Quelques personnes sincèrement convaincues de la cause à défendre
     -Les branleurs professionnels
Le taux de syndicalisation en France est de l'ordre de 8% dans le privé, 15% dans le public, plus faible taux en Europe.
Des études sans fin ont été mené pour expliquer cette désaffection, aucune n'ose dire clairement que le problème est que nos syndicats sont nuls.
Leur rôle devrait être d'accompagner les salariés tout au long de leur carrière, de les aider à évoluer, à se former, bref à les accompagner pour s'adapter à l'évolution inéluctable du marché du travail.
Au lieu de cela, les syndicats Français s'arcboutent sur un modèle de société en train de disparaître et au lieu d'anticiper les changements, ils accompagnent l'effondrement de pans entiers de notre économie.
C'est l'orchestre qui joue sur le pont du Titanic !
On tient les positions jusqu'au bout du bout, quitte à précipiter la disparition de l'entreprise.
Leur credo, la terre brûlée plutôt que d'essayer de sauver ce qui pourrait l'être.
Seul le dogme compte pour les caciques syndicaux. Rappelez vous de Blondel, de son gros cigare et de sa voiture avec chauffeur. Ses successeurs sont plus discrets, mais sur le fond rien n'a changé.
L'ennemi, ce n'est pas la mondialisation et les autres, l'ennemi est chez nous, l'ennemi c'est les syndicats.
Si nous Français voulont sortir de l'ornière dans laquelle nous sommes embourbés, il va falloir changer de mentalité et accepter de vivre au XXI siècle.
Et rapidement si possible.
En attendant, portez-vous bien...