Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............

samedi 14 avril 2012

Sortie de placard. Et de route...

L'issue semble est inéluctable. 
D'ailleurs le Président-candidat l'a annoncé lui-même : "je sens monter la vague".
En fait de vague, c'est un tsunami qui se prépare et qui va balayer le Sarkoland.
Après avoir accompagné une remontée du Monarque, les sondages replacent Hollande en tête, aussi bien au 1er qu'au second tour, et ce depuis le début de la campagne officielle, c'est à dire depuis que le temps de parole des candidats est strictement identique et surveillé. Hasard ? Non, évidemment. On peut maintenant allumer sa TV, écouter la radio ou ouvrir son journal sans tomber systématiquement sur Sarkozy.
Et nombre de ses affidés ont disparus des écrans radars. Quelqu'un a-t-il des nouvelles de JF Copé ? En réalité, ils sont tous en train d'essayer de sauver leur peau, voire de se placer pour "après".
Il n'y en a qu'un qu'on entend encore : Fillon

Le premier ministre le plus transparent de la 5ème république est sorti de son placard pour agiter le spectre de la peur. Ses prédécesseurs en 1981 nous prédisaient les chars soviétiques sur les Champs-Elysées, lui nous annonce que nous deviendrions "la proie des marchés".
Il affirme très sérieusement :  "Nous avons réussi à stopper la spéculation car nous avons pris les mesures nécessaires...Si jamais demain, au lendemain du 6 mai, la France remettait en cause ses engagements, à cette minute-là, la spéculation contre la monnaie européenne reprendrait de plus belle, sauf qu'il n'y aurait plus personne pour l’empêcher..."
Et il nous livre sa recette : "Pour être moins dépendant des marchés, il n'y a pas besoin de jouer les gros bras (...). La solution est de dépenser moins".
Il a raison. En 2007, il annonçait "être le premier ministre d'un état en faillite". Moyennant quoi, il a, sous les ordres de Sarkozy, augmenté la dette de 500Milliards (hors impact de la crise), ce qui démontre qu'il ne dit pas seulement des conneries, il en fait aussi...
Brandir la menace des marchés est une manœuvre électoraliste dérisoire et pathétique. D'abord parce que ces fameux marchés (d'ailleurs, c'est quoi les marchés ?) n'attendent pas l'affichage des résultats sur TF1 le soir du 22 avril. Plus pragmatiques qu'eux tu meures et il y a longtemps que leur opinion est faite : Hollande sera le prochain Président et ils ont anticipé cette évidence depuis belle lurette.
Ensuite, et surtout, parce que les Français, à tort ou à raison, ont d'autres priorités : l'emploi, l'éducation, la santé, le pouvoir d'achat. En conséquence, toutes ces gesticulations concernant les marchés, comme d'ailleurs l’exacerbation des problèmes de sécurité, les laissent de marbre et n'influeront pas sur leur vote.
En vérité monsieur Fillon, vous êtes l'homme d'un parti, pire, d'un clan. Pour vous et votre clique, ce n’est pas l’avenir du pays qui est en jeu et vous inquiète, mais  la continuation coûte que coûte de la présidence de Sarkozy, c'est à dire la préservation d’un système ultra libéral d’intérêts privés et de copinages qui serait mis à mal, et éradiqué en cas de défaite.
Monsieur Fillon, épargnez votre salive et gardez vos forces pour commencer vos valises : vous allez bientôt devoir laisser la place. En attendant, retournez dormir dans votre placard.


Amis lecteurs, préparer votre carte d'électeur et portez-vous bien.